Bénévolat – DORINE COCAGNE, UNE DIRIGEANTE ENGAGÉE
Dorine Cocagne, dirigeante à l’Amiens Université Club Badminton nous expose son point de vue sur le bénévolat.
Impliquée depuis de nombreuses années dans le milieu associatif sportif, Dorine Cocagne dirigeante à l’AUC Badminton que nous avons pu rencontrer dresse aujourd’hui un bilan contrasté sur le bénévolat. Si le côté indispensable du bénévolat apparaît comme une évidence, comment a-t-il évolué ? Les associations sont-elles soumises aux mêmes problématiques ? Elle nous présente quelques éléments de réponse.
“On manque de bénévoles assidus”. Ce constat général, qui revient régulièrement de la part des acteurs du monde associatif, représente aujourd’hui la principale menace pour ce secteur déjà en pleine mutation. “On a plusieurs types de bénévoles, certains qui interviennent ponctuellement et d’autres de façon beaucoup plus régulière, hors ce sont ces derniers qui font vivre les associations”, car oui, pour de nombreuses associations le fonctionnement et les prises de décision reposent sur quelques personnes et celles-ci ont du mal à garantir une certaine forme de transmission. Le jour où ces personnes décideront de quitter leurs fonctions, les associations risquent donc de se retrouver en grande difficulté par manque ou absence de relève.
“On manque de bénévoles assidus”
Ce constat ne s’applique évidemment pas à toutes les associations qui sont structurées différemment et qui ont leurs propres spécificités. “ La situation du bénévolat est parfois différente, il y a des associations qui sont très bien structurées ou ça se passe très bien et tout le monde a un rôle à jouer” nous précise Dorine Cocagne. Les grands clubs, souvent mieux organisés, ont bien sûr plus de chances d’avoir une reprise d’activité après le départ de certains bénévoles occupant des postes clefs. “Il y a des associations qui se reposent sur 2 ou 3 personnes”.
“Il est nécessaire de récompenser les bénévoles”, afin de pallier ce manque d’investissements ou plutôt ce manque de régularité, certains clubs dont l’AUC ont mis en place des actions afin de récompenser et promouvoir l’engagement bénévole. Un système de points a par exemple été mis en place par le club, ceci donnant accès à du matériel (raquettes, grips etc.) aux bénévoles les plus assidus.
“Il est nécessaire de récompenser les bénévoles”
Si le bénévolat a évolué de façon certaine au fil du temps, il restera nécessaire et conditionnera l’avenir du sport amateur. C’est aux clubs de repenser leurs rapports aux bénévoles et de mettre en place des actions qui permettront leur fidélisation et leur implication au sein des projets associatifs.
Quentin Ducrocq et Dorian Martin-Maisse
Crédit Photo : Léandre Leber
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