ARBITRAGE : Comment atteindre le niveau international au tennis ?

Avoir le droit d’arbitrer des rencontres internationales de tennis n’est pas donné à tout le monde, il faut gravir un à un les échelons nationaux. Nous avons donc fait le point avec Simon, 20 ans, joueur et juge arbitre à l’AAC Tennis Amiens.

Le juge-arbitre au tennis est en charge de l’organisation sportive et de la surveillance des compétitions. Il veille au respect des règles du jeu et des règlements sportifs de la Fédération Française de Tennis, mais aussi au bon déroulement de l’épreuve. Simon rajoute même que « le juge arbitre est le responsable de la sincérité et de l’exactitude des résultats des matchs » . Il n’est donc pas à proprement parlé sur le court mais veille au bon déroulement des tournois et des compétitions. Simon s’occupe du pôle arbitrage, c’est à dire de développer l’arbitrage dans le club.

Le juge arbitre est le responsable de la sincérité et de l’exactitude des résultats des matchs

Devenir arbitre est un très long parcours qui n’est pas simple et cela peut décourager certains à emprunter ce chemin. dès lors le club de l’AAC est obligé, lorsqu’il organise des compétitions de faire venir des arbitres extérieurs aux clubs pour encadrer les courts. Simon envisage donc dès l’année prochaine de réaliser des stages découvertes qui déboucheront par la suite sur une formation d’arbitre pour essayer de générer l’envie et recruter les futurs arbitres du club amiénois. « Ce serait même pour le club, un réel avantage d’avoir plus d’arbitres » ajoute-t-il. Il faut donc par la suite gravir les échelons nationaux pour être placé sur une liste qui permettra, en fonction de ses notations, « de postuler pour une place à l’international » nous dit Simon. Il y a trois échelons principaux : A1, A2 et A3.

Arbitre A1

Le Niveau A1 est ouvert aux licenciés de club à partir de 13 ans. « Avec un tel niveau, on ne peut arbitrer que des rencontres à basse échelle » souligne le juge arbitre. Il peut exceptionnellement arbitrer un match de championnat de France ou à l’occasion d’un Open organisé par le club où il a sa licence.

Arbitre A2

Un arbitre A2 peut officier au Championnat de France par équipes. Il faut avoir arbitré 10 parties minimum au niveau A1, « et avoir eu des évaluations positives« .

Arbitre A3

Pour obtenir le niveau A3, il faut justifier d’un niveau A2 depuis au moins 1 an. « Il est également nécessaire d’avoir arbitré une vingtaine de parties » précise Simon. Enfin, il faut que la candidature soit approuvée par la CRA (Commission Régionale d’Arbitrage) et par le président de la Ligue. À ce niveau, l’arbitre peut officier dans n’importe quelle compétition organisée par la FFT. Il pourra être proposé pour arbitrer des rencontres internationales et « peut aussi être sollicité pour faire de la formation aux arbitres » conclut le jeune amiénois.

En résumé, devenir arbitre doit être une envie du joueur, peut être aussi une reconversion ou tout simplement « une passion« , comme pour Simon qui déjà à 20 ans souhaite continuer d’être juge arbitre et ainsi rester dans l’arbitrage au tennis.

Hugo Degl’Innocenti et Quentin Ducrocq
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