SPORT HANDICAP : La Journée Amiénoise du Sport et du Handicap revient en 2022
Après un an d’absence le retour de la JASH est annoncé pour le 24 mars 2022. À l’approche de cet événement, nous sommes partis à la rencontre des quatre étudiants de Staps responsables de l’organisation de cette journée. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur l’objectif et le déroulé de cette 6eme édition.
Vous êtes les 4 étudiants responsables de l’organisation de la JASH. Pouvez-vous vous présenter et nous dire quels sont vos rôles ?
Selim Kérim : « Nous sommes en troisième année de licence Activités Physiques Adaptées et Santé (APAS). Dans le cadre de notre cours de conception de projet nous devons organiser un évènement, cela nous permet de développer nos compétences en gestion de projet et en événementiel. On apprend aussi le travail en équipe et les techniques de communication. La finalité pour nous est d’engranger de l’expérience, c’est une ligne en plus sur le CV. »
Arthur Fossier : « Nous nous sommes répartis les tâches. Selim est le chef de projet. Moi, je gère les relations avec nos partenaires. Thomas Peixoto est responsable logistique. Enfin, Corentin Duquesnes s’occupe des ressources humaines. Il coordonne l’ensemble des bénévoles et membres de l’équipe. »
Pouvez-vous nous rappeler l’objectif de la journée ?
Arthur Fossier : « Notre volonté est, dans la foulée des Jeux Paralympiques 2021 , de continuer à mettre la lumière sur le handisport. 22 activités seront à découvrir tout au long de la journée. On va sensibiliser un jeune public au handicap puisqu’on va recevoir la visite de collégiens et de lycéens. On va aussi faire la promotion de la licence APAS proposée à Amiens. En créant un réseau professionnel, les étudiants auront plus de facilité à trouver des lieux de stage par exemple. »
Y aura-t-il des nouveautés par rapport aux éditions précédentes ?
Thomas Peixoto : « Oui, bien sûr, l’objectif est de fidéliser les participants et d’en attirer de nouveaux. Ça passe par une diversification des activités. Cette année nous proposerons notamment des activités aquatiques, le chambara et le showdown. Le chambara vient du Japon. Il se pratique assis ou debout avec des épées en mousse. Il s’agit d’une sorte de représentation de combat de sabre. Le showdown une activité à destination des personnes aveugles et malvoyantes. C’est un mélange d’air hockey et de tennis de table. C’est réalisé avec des gants, un masque, une balle. L’aire de jeu est séparée en deux par une vitre et le but est de marquer dans le camp adverse. »
N’avez-vous pas de craintes liées à la situation sanitaire ?
Corentin Duquesnes : « Il y a deux ans, l’événement a été annulé à cause de cela. 1500 personnes étaient attendues. Cette année on espère voir au moins 1000 personnes. On va tout faire pour respecter les consignes sanitaires. C’est une contrainte en plus. On espère que les futures mesures ne nous couperont pas les pattes. On espère aussi qu’il fera beau. Des sports se jouent en extérieur. C’est déterminant. »
Où en êtes-vous dans l’organisation de cette journée, êtes-vous prêts ?
Selim Kérim : « Nous allons faire une réunion de briefing avec l’ensemble des bénévoles. Nous leur avons délégué certaines tâches. On ne peut pas tout gérer. On compte sur eux. En parallèle, nous sommes en train de travailler sur la promotion de l’événement sur les réseaux sociaux, en ville grâce à des affiches. On envoie aussi pas mal d’invitations. On réalise des demandes de subventions. On recherche encore des partenaires, du matériel et même un local pour stocker les équipements des éditions précédentes.
Thomas Peixoto : Depuis le 24 octobre 2021, nous avons pris la forme d’une association. L’événement prenait de plus en plus d’ampleur. Il fallait concrétiser cela par cet acte officiel et symbolique. »
Alexandre Liber, Tanguy Nocquet et Johan Tassart
Crédit photo : JASH et comité dép de la Somme Handisport