EDUCATION AUX MEDIAS : Jean-Baptiste Bruxelle, complètement « marteau » !

Le jeudi 2 février dernier, le prometteur lanceur de marteau Jean-Baptiste Bruxelle est venu nous rendre visite à l’école d’Oust-Marest. Le Samarien âgé de 21 ans, a répondu avec passion à nos questions.

Pourquoi un marteau ?
Autrefois, les forgerons anglais lançaient leur marteau pour déterminer qui était le plus fort d’entre-eux. Les marteaux ne faisaient pas le même poids et la même taille. Ils ont cherché une solution… un boulet de canon. Ils ont remplacé le manche en bois par une chaîne. Et le lancer de marteau était né !

Les pâtures familiales comme terrain d’apprentissage

Jean-Baptiste pratique le lancer depuis 13 ans. Il a découvert les disciplines de lancer grâce à son frère qui pratiquait le disque. Il voulait essayer un autre type de lancer. Le lancer du poids ne l’a pas convaincu, l’Amiénois n’a pas aimé le geste à effectuer. Il a donc tenté le lancer de marteau. Ses premiers essais se sont faits chez lui dans les pâtures familiales et il continue de le pratiquer avec passion.

A 13 cm près, c’était l’or…

Jean-Baptiste est licencié à l’Amiens Université Club Athlétisme. Il lui a fallu 7 ans d’apprentissage pour lancer correctement le marteau. Le sportif s’entraîne 15 heures par semaine, 1h30 le mardi et le vendredi, 3 heures le lundi, mercredi, jeudi et samedi. Le lanceur a participé à de nombreuses compétitions, notamment comme junior aux championnats d’Europe en Estonie et du Monde au Kenya, où il a gagné 2 médailles de bronze. A Nairobi, JB a manqué la médaille d’or pour seulement 13 cm… Cela est pour l’instant, le moment le plus frustrant de sa jeune carrière. Son prochain objectif est de participer aux championnats du monde Sénior. Ils auront lieu cet été à Budapest en Hongrie.

Jean Baptiste et les élèves de l’école d’Oust-Marest.


« Pour faire une bonne performance, il faut que le lancer se fasse à plus de 120 km/h. Un lancer du marteau dure entre 3 et 4 secondes. »

Jean Baptiste Bruxelle

Le dopage et la bouteille d’eau

Il nous a expliqué longuement comment se déroulait un contrôle anti-dopage. Il en existe de 2 types : les sanguins et les urinaires. Les contrôleurs peuvent arriver à n’importe quel moment de la journée entre 6h et 22h. Une fois qu’ils sont là, ils suivent le sportif partout. Cela peut durer très longtemps si l’urine est trop claire, ils devront attendre la prochaine envie pressante.

Jean-Baptiste doit remplir un calendrier où il note où il est et où les contrôleurs peuvent le trouver. Au bout de 3 « No show », vous êtes considérés comme dopés. Jean-Baptiste nous a expliqué que les athlètes étaient des personnes très méfiantes. Ils ne font confiance à presque personne…

Lors des compétitions, Jean-Baptiste nous explique son habitude avec les bouteilles d’eau : « Je retourne ma bouteille d’eau, je la presse pour savoir si elle a été percée. Quand j’ouvre une bouteille, j’écoute le clic pour savoir si elle est non entamée. »

Jean-Baptiste nous a expliqué les joies du lancer du marteau et nous avons eu le plaisir d’une démonstration dans la cour. Nous sommes tous derrière toi !

Jean Baptiste Bruxelle en démonstration devant les élèves de l’école d’Oust-Marest.

Rédaction : Axelle, Chloé, Emma, Enoryah, Enzo, Hugo, Leïla, Leïna, Luca, Maëlle, Maelya, Naomie, Paul, Shayanna, Sybille, Théo, Timéo et Isabelle de l’école d’Oust-Marest
Crédit photos : Léandre Leber et Kevin Devigne (une) – Gazette Sports
Réalisation : Léandre LEBER – Gazette Sports

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