BÉNÉVOLAT : Même aux Jeux, Isabelle Maréchal ne s’éloigne jamais trop des pistes
Le Stade de France est, depuis le début de ces Jeux, le théâtre de nombreuses performances de la part des athlètes. Mais dans l’ombre, se nichent des bénévoles comme Isabelle Maréchal, grande amoureuse de sa discipline et prête à donner de son temps pour que ce grand rendez-vous se déroule au mieux.
Avant même le début des compétitions au Stade de France, pour l’athlétisme, nous retrouvions Isabelle Maréchal, qui n’a rien perdu de son amour pour l’athlétisme. En effet, Isabelle n’est plus au stade de la découverte dans cette tenue de bénévole puisque cette dernière était présente pour les Jeux olympiques et continue de l’être pour les paralympiques.
Deux évènements pour deux missions sensiblement les mêmes : « J’étais dans une équipe pour tracer le projet des parcours des 2 marathons Olympiques et paralympiques. Il y a eu plusieurs études, échanges avec la sécurité, échanges avec les collectivités aussi.” Et sur le terrain, l’ancienne co-organisatrice de Courir la Jules Verne s’emploie aussi : “Il faut que tous les athlètes passent à la minute près par rapport au timing, et s’il y a un peu de retard ou un peu d’avance, on régule. On s’assure que la piste reste clean pour la télé. Et ensuite, on a à voir si tous les juges ont le matériel nécessaire pour faire la compétition, une panne, un manque ou quelque chose qui ne fonctionne pas bien, et on intervient.”
La Samarienne, également directrice de projet au sein de la Fédération, n’en est pas à son coup d’essai en termes d’organisation et tenait à apporter cette expérience bénévolement au sein de ces Jeux : “C’est aussi parce que l’on sait cerner les demandes de juges, les manques de terrains, bien gérer aussi la partie de direction de compétition. Parce que c’est quand on comprend tout, tous les rôles, qu’on arrive mieux à cerner les demandes des uns et des autres et à anticiper aussi.”
Moi qui suis plutôt en fin de carrière, c’est le Graal de vivre ça maintenant.
“Les échanges, le relationnel, la transmission,” voici les raisons pour lesquelles Isabelle a également souhaité donner de son temps pour faire partie de ce moment historique du monde sportif.
Il est logique que le lien entre son travail et sa mission soit très étroit, c’est pour cela qu’au moment de notre entretien, non loin de cette piste violette, Isabelle évoquait les émotions du terrain, celles qui la font vibrer, non loin des athlètes : “Depuis que je suis à la Fédération, j’ai pu bénéficier de beaucoup de rôles et les vivre de l’intérieur et de l’extérieur. Je peux vous dire que c’est joyeux, c’est plaisant et on garde de bons souvenirs.”
Mais les Jeux de Paris sont différents, et cela, pour une raison qui marque tous ces bénévoles : l’ambiance ! “Franchement, c’est l’ambiance du public qui m’a marqué. Le public qui chante, le public qui encourage. On a des frissons, forcément, en tant que spectateur, mais aussi en tant que juge.” Un engouement national qui marque évidemment l’histoire de ces Jeux, et qui comble cette femme dévouée pour sa discipline : “Moi qui suis plutôt en fin de carrière, c’est le Graal de vivre ça maintenant.” Mais les Jeux ne sont pas terminés, et bien que cette dernière ait mis une semaine à “redescendre de mon petit nuage” après les épreuves valides, le Stade de France vibre encore au rythme des paralympiques.
Propos recueillis par Léandre Leber et rédigé par Kevin Devigne
Crédit photo : Kevin Devigne – Gazettesports.fr