FOCUS CLUB : Du Jet-Ski près d’Amiens
La base nautique de Saint-Sauveur accueille différents types d’activités nautiques. Maxime Delcourt, président de Saint So Jet, l’association de Jet-Ski explique les atouts de son association.
Maxime Delcourt est le président de Saint So Jet, l’association de Jet-Ski de Saint Sauveur, depuis une quinzaine d’années. Elle est affiliée UFOLEP puisqu’elle partage le même site. « On a une base nautique indépendante, utilisable pour toutes les personnes qui sont propriétaires de leur Jet. Elles sont également propriétaires du permis bateau, assurées par leurs propres moyens » explique Maxime Delcourt. L’association Saint So Jet, elle, s’occupe d’organiser des manifestations, des rencontres et toutes sortes d’événements qui tournent autour du Jet-Ski.
Avant que l’association ne voit le jour, faire du Jet-Ski dans la Somme n’était pas donné à tous. « L’idée c’était de regrouper des personnes qui faisaient du Jet-Ski dans le coin, car il fallait aller à Longueuil-Sainte-Marie ou en mer au plus proche. » La commune de Saint Sauveur a rapidement joué le jeu, grâce notamment à Gilles Delattre, son maire : « M. Delattre est la personne qui nous a fait le plus confiance. Il était d’accord avec notre projet. Il a d’abord voulu voir ce que ça donnait, pour voir si on n’allait pas faire trop de nuisances sonores et embêter le monde. Finalement, on est toujours là au bout de quinze ans » ajoute le président de Saint So Jet.
Des champions viennent s’entraîner
Le nombre d’adhérents du club varie selon les années : « on va dire qu’on est entre quinze, les moins bonnes années, et trente inscrits, les meilleures années. En fait, cela va varier en fonction des gens et de leurs professions. On a aussi parfois des gens qui vendent, ou qui rachètent, donc ça va, ça vient. Ce qui est drôle à voir c’est que l’on a parfois plusieurs générations d’acheteurs, on voit les enfants des personnes qui étaient là dans les années 2000, c’est sympa ». Le plan d’eau est pratique d’accès, et suffisamment grand pour que tout le monde profite et puisse en faire : « on a mis en place des règles de circulation avec un circuit qui est plus branchée vitesse parce que les gens suivent les bouées et une partie espace car on a d’autres personnes qui viennent s’entrainer pour des manifestants de free rides par exemple » affirme le président.
« On a la chance d’avoir le champion de France et des gens qui font les championnats d’Europe et du Monde qui viennent s’entrainer ici. Aurélien Marchand, qui est partenaire, participe au championnat du monde et a déjà été titré champion de France de free ride et de free style. Il s’entraine ici à Amiens » annonce fièrement Maxime Delcourt. Le free style est un enchainement de figure : « on n’a pas de tremplin. En fait, il suffit de faire un U ou un V et on revient dans notre vague et on se sert de ça pour faire des figures. Après, il faut être aussi claire, les machines de freestyle qui sont montées avec des gros moteurs jusque 1200 cm³ pour une coque qui fait 35 kg en carbone. Niveau figure, on fait des sauts, des backflips et des vrilles. C’est cet enchainement de figure qui est impressionnant à voir pour les non-initiés ».
Un planning organisé pour satisfaire tout le monde
L’association de Jet-Ski de Saint So est ouverte le mardi soir et samedi toute la journée pour les entraînements hors juillet et août car : « on laisse la priorité à UFOLEP pour la saison estivale et pour les locations de paddle par exemple. L’avantage qu’on a eu c’est d’arriver à avoir un règlement commun sur l’eau pour que tout le monde puisse pratiquer correctement. »
Maxime Delcourt explique davantage les horaires d’ouvertures de son association à l’année et de l’été :
Le but de la base nautique est d‘entretenir un climat harmonieux dans lequel chacun trouve sa place : « personne n’empiète sur personne. On a des gens qui viennent comme nous le mardi soir. Mais par exemple, le mercredi soir il y a de la plongée où d’autres viennent nager ou pêcher autour de l’étang et on arrive à s’entendre. C’est ce côté-là qui va permettre de pérenniser sur la durée » conclut Maxime Delcourt.
Julie Michel
Propos recueillis par Léandre Leber
Crédit photo : Léandre Leber Gazettesports.fr